Ô toi qui t’attristes et non sans raison, toi qui répands des larmes en secret, ce qui fût s’est enfui, ce que voilà le suit, les choses sont ainsi, à quoi sert de t’en affliger ? Espères-tu plier à tes désirs le cours inexorable du monde d’ici-bas ? Va, tu peux bien gémir jusqu'à la fin des temps, tes pleurs te rendront-ils ce qui s’en est allé ? Le destin te réserve encore bien d’autres peines, si tu souffres ainsi à chacun de ses coups. Tu te plains qu’il choisit de porter l’infortune partout où s’attache ton coeur : c’est qu’un rang éminent, la grandeur, la valeur attirent la main du destin.
Roudaki