Roudaki
11.11.18
Ô toi qui t’attristes
Ô toi qui t’attristes et non sans raison, toi qui répands des larmes en secret, ce qui fût s’est enfui, ce que voilà le suit, les choses sont ainsi, à quoi sert de t’en affliger ? Espères-tu plier à tes désirs le cours inexorable du monde d’ici-bas ? Va, tu peux bien gémir jusqu'à la fin des temps, tes pleurs te rendront-ils ce qui s’en est allé ? Le destin te réserve encore bien d’autres peines, si tu souffres ainsi à chacun de ses coups. Tu te plains qu’il choisit de porter l’infortune partout où s’attache ton coeur : c’est qu’un rang éminent, la grandeur, la valeur attirent la main du destin.
14.4.18
Une lueur bleue
Une lueur bleue coula sur la campagne nocturne et des aigrettes d'argent tremblèrent sur les branches humides.
Isabelle Eberhardt, La Rivale, 1904
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